Les métiers du digital se déploient dans tous les secteurs d’activité. On les retrouve par exemple dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’automobile, bref, partout ! Big data, gestion et sécurisation des données, cloud, intelligence artificielle… Le digital constitue à chaque fois un véritable levier de performance et d’innovation. C’est the place to be pour un jeune diplômé !
Le digital, c’est un large éventail de professions, mais Atlas a établi un top 10 des métiers encore plus porteurs que les autres.
1. UX designer, l’altruiste
Missions. On ne va pas se mentir, « UX », un terme un peu barbare qui signifie « User eXperience » (« expérience utilisateur », pour ceux qui auraient séché trop de cours d’anglais). L’UX designer pense au-delà de la fonctionnalité pour rendre une interface plus ergonomique et intuitive. Il commence par mener sa petite enquête façon Columbo pour déterminer les attentes des utilisateurs au moyen d’interviews, de sondages et d’études de terrain. Il entre ensuite dans le vif du sujet, avec la phase d’idéation, de conception et enfin, de prototypage.
Profil type. L’UX designer est doté d’une bonne culture digitale et marketing. Empathique et attentif, il aime échanger avec les utilisateurs et toutes les parties prenantes.
Formation. Bac +5. S’il n’existe pas de formation dédiée, un cursus dans les domaines du digital, du multimédia, de l’informatique, des arts numériques ou de l’infographie est tout indiqué. Il est recommandé de poursuivre par une formation en école d’art ou un master en psychologie ou en sociologie.
2. Chef de projet digital, le chef d’orchestre
Missions. Le chef de projet digital est avant tout le chef d’orchestre d’un projet. Il donne le tempo à plusieurs professionnels (développeurs, graphistes, rédacteurs, webmasters, hébergeurs, référenceurs…). Il rédige le cahier des charges, planifie les étapes de production, veille au respect des délais et des budgets et s’assure de l’atteinte des objectifs et de la satisfaction client.
Profil type. Rigoureux par nature, le chef de projet digital doit être capable de gérer plusieurs projets simultanément, avec de nombreux interlocuteurs.
Formation. Bac +5 dans le domaine du web et de l’informatique en université, en école spécialisée ou encore en école d’ingénieurs.
3. SEM manager, le stratège
Missions. On entre là dans l’univers du référencement web. SEM signifie « Search Engine Marketing ». Hum… O.K., mais qu’est-ce que le « Search Engine Marketing » ? Il s’agit des procédés de référencement payant (liens promotionnels, mots-clés, bannières…). En fonction des objectifs de son client, le SEM manager propose une stratégie de référencement adaptée. Il assure aussi le paramétrage et le suivi des performances des campagnes.
Profil type. Le SEM manager est à l’aise avec les chiffres. Il doit pouvoir les produire et les analyser facilement, par exemple pour ajuster une campagne en live.
Formation. Bac +5 en école de commerce ou à l’université avec une spécialisation en webmarketing, e-commerce ou multimédia et internet.
4. Développeur web/mobile, le polyglotte
Missions. Le développeur crée des logiciels, des sites ou des applications en rédigeant des lignes de code informatique. Il assure également la maintenance et les évolutions des supports.
Profil type. Il maîtrise l’anglais et différents langages informatiques (Python et Java, notamment). Le développeur est très rigoureux et doit être capable de sortir le nez de ses lignes de code pour prendre de la hauteur et comprendre les enjeux du client. Enfin, il doit être débrouillard pour contourner tous les obstacles qui se dressent sur sa route (et ils sont nombreux), et ne pas s’arracher les cheveux. À ce titre, être chauve constitue un plus non négligeable.
Formation. Bac +2 (BTS ou DUT Informatique) à bac +5 en informatique (école d’ingénieurs ou école spécialisée). Un bac +5 permet d’obtenir plus de responsabilités dès le départ.
5. Consultant CRM, le grand frère
Missions. Le consultant CRM (Customer Relationship Management) est un spécialiste de la relation client. Il intervient en tant que prestataire pour épauler des entreprises dans leurs relations clients. En fait, le consultant CRM, c’est un peu Pascal le grand frère, le survèt’ en moins. Il étudie les besoins des clients des entreprises dont il a la charge, il les aide à mettre en place des campagnes de fidélisation et des solutions d’optimisation de la relation client et il forme le personnel en conséquence.
Profil type. Il maîtrise tous les outils de gestion de la relation client. Il lui faut aussi disposer de vraies qualités d’écoute et d’un bon relationnel.
Formation. Bac +5. École d’ingénieurs ou de commerce, master pro Relation client et Marketing, Sciences du Management, MBA ou École d’information et de communication.
6. Community manager, le bon copain
Missions. Les yeux vissés sur son téléphone, il est le relais d’une marque sur les réseaux. Il y développe une communication en phase avec les objectifs de celle-ci. Il gère aussi les situations de crise et veille à la modération des échanges et à l’e-réputation de l’enseigne. Son rôle est également de fédérer la communauté autour de valeurs partagées et d’accroître son volume.
Profil type. Il doit disposer d’une bonne culture générale et digitale et maîtriser la production de contenus digitaux (rédaction, photos, vidéos…).
Formation. Bac +5. Université, école de commerce, IAE, IEP avec, dans l’idéal, une spécialisation internet/nouveaux médias.
7. Data scientist, l’intello
Missions. Le data scientist est clairement la grosse cote de la liste ! Et pour cause, toutes les entreprises cherchent à exploiter les trillions d’octets de données générées chaque jour sur internet. Le data scientist est là pour dégager des informations stratégiques à partir de données brutes.
Profil type. Il maîtrise les principaux outils de traitement des données et possède un goût prononcé pour les chiffres.
Formation. Bac +5. Grandes écoles d’ingénieurs avec spécialité en statistiques ou cursus de haut niveau en statistiques, ou formation universitaire en statistiques.
8. Administrateur système et réseaux, le technicien
Missions. Un bon réseau informatique est à une entreprise ce qu’une soirée raclette est à l’hiver : un incontournable. L’administrateur Système et réseaux est le garant du matériel informatique utilisé dans l’entreprise (stock, puissance, logiciels, paramétrage…). Côté données, il fait en sorte que les équipes aient accès à tout ce dont elles ont besoin et il sécurise le système pour éviter toute perte ou fuite.
Profil type. Il est polyvalent, maîtrise tous les systèmes d’exploitation et environnements réseaux et dispose de bonnes notions en matière de langages informatiques et de structures de bases de données. Enfin, lorsqu’un bug intervient, il doit savoir garder son sang-froid.
Formation. Bac +2 à bac +5. BTS informatique et réseau, licence Métiers de l’informatique option Administration des systèmes et réseaux, master Informatique, master en Réseaux et télécommunications ou encore formation d’ingénieur en réseaux.
9. Expert en cybersécurité, le rempart
Missions. L’expert en cybersécurité, c’est un peu La Montagne dans GOT. C’est un preux chevalier, spécialisé dans la sécurité du système informatique et la protection des données.Dans un premier temps, il débusque les failles du système informatique de l’entreprise. Il protège les données via la gestion des mots de passe, les pare-feux, les antivirus et il s’assure du respect des bonnes pratiques par les salariés.
Profil type. L’expert en cybersécurité possède des connaissances hors du commun en matière de développement de système, d’administration de réseaux et de normes de sécurité. Il maîtrise les outils de chiffrement des disques durs, d’identification et de pare-feu.
Formation. Bac +5. École d’ingénieurs avec une spécialisation en cryptologie et sécurité informatique, ou master professionnel en sécurité des systèmes d’information. À noter qu’une première expérience en tant qu’administrateur Système et réseaux est incontournable.
10. Ingénieur IA, le chercheur
Missions. À la fois chercheur et informaticien, il analyse le fonctionnement du cerveau humain sur une problématique particulière. Il conçoit ensuite des programmes informatiques innovants disposant des mêmes capacités cognitives que l’homme (apprendre, analyser, prédire). Il travaille en équipe avec tout un réseau de professionnels (statisticien, automaticien, linguiste, ergonome, etc.).
Profil type. Ce professionnel est à l’aise avec les mathématiques et les statistiques. Il maîtrise également toutes les branches de l’IA.
Formation. Bac +5 à bac +6. Master ou diplôme d’ingénieur, mastère spécialisé en IA.
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