Le Young African Leaders Initiative (YALI) est une initiative de Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, qui date de 2010. Le Programme du CRL YALI DAKAR a pour objectif est de soutenir les jeunes leaders africains dans leurs efforts pour stimuler la croissance et la prospérité, renforcer la gouvernance démocratique et améliorer la paix et la sécurité dans le continent africain.
Au départ, elle a consisté en une série de fora de haut niveau, dont le Forum d’Obama avec les jeunes leaders africains d’août 2010, le Forum des jeunes Africaines pionnières de juin 2011, et le Sommet sur l’Innovation et le partenariat pour le mentorat des jeunes leaders africains de juin 2012, en plus des quelque deux mille activités pour la jeunesse qui ont eu lieu dans les Ambassades américaines implantées à travers le continent africain. Fort du succès de ces événements, le YALI s’est élargi en trois principaux programmes :
- Le Mandela Washington Fellowship,
- Le YALI Network,
- Les Centres Régionaux de Leadership YALI qui donnent à leur tour trois programmes de formation.
Pour plus d’information sur toutes ces initiatives rendez-vous à https://yali.state.gov.
Dans ce billet particulièrement, le but est de donner des clés, un coup de pouce, à tous ceux qui postulent au programme YALI, que ce soit au CRL Yali-Dakar ou dans les autres CRL. Trois clés que je peux qualifier d’universelles. Le but est de leur montrer ce qui est essentiel à faire parce nombre mènent déjà des actions intéressantes sur le terrain mais ne savent pas comment les valoriser ou les re-valoriser en renseignant le formulaire YALI.
1. Savoir comment ça marche (Le programme CRL YALI DAKAR)
Je trouve que la première chose importante est de connaitre le programme auquel on veut participer. Cela amène donc à faire des recherches sur le projet en lui-même, les objectifs visés, les profils recherchés, les outputs, … et en quoi ma candidature est pertinente.
De références assez solides et intéressantes ont déjà planché sur cet aspect de la question. Des leaders qui ont eu à vivre le YALI ou l’expérience YALI (c’est une expérience unique, dit-on) ont chacun à son niveau proposé des écrits remplis de sens et qui orientent sur ce projet combien riche et performant qu’est le YALI.
Il revient donc de les passer en revue afin de se faire une idée, sa propre idée sur le programme afin de bien remplir le formulaire pour que le premier coup soit le dernier.
2. Mettre toutes les chances de son côté ( pour postuler au programme CRL YALI DAKAR)
- Impacter sa communautaire : A ce niveau, j’ai recueilli une série de vidéos d’Alumnis du programme YALI de différentes sessions qui, chacun pour sa part, nous donnent d’utiles conseils pour être sélectionné par le programme.
- Se faire coacher : just get close to an Alumni and have some grey areas light up on the program. In all cases, the Alumni are happy to do so. They even organize in each country, these coaching and support sessions to complete the YALI form.
- Se faire coacher : just get close to an Alumni and have some grey areas light up on the program. In all cases, the Alumni are happy to do so. They even organize in each country, these coaching and support sessions to complete the YALI form.
3. Laisser tourner la machine (après avoir postuler au programme du CRL YALI DAKAR)
Nous sommes parfois obnubilés par une chose : que tout se passe à la perfection, c’est-à- dire comme nous l’avions pensé. Nous nous accrochons à un scénario de futur idéal dans lequel toutes les pièces du puzzle s’emboîtent parfaitement, en espérant que ces mêmes choses se produisent dans la réalité. Le fait est que quand cette dernière pointe le bout de son nez avec toutes ses imperfections, nous nous rendons compte que beaucoup de pièces ne s’emboîtent pas. Que d’autres manquent et que certaines étaient jusque-là inimaginables. Nous nous sentons donc frustrés, perdus et mal à l’aise. Mais qui nous a assuré que tout irait à la perfection ? Qui ? Venez me le dire ! Alors que faire ? Laisser couler. Oui, vous avez bien lu. Laisser couler, que rien ne nous retienne prisonnier.
Ça veut dire que si vous avez tout fait comme ça se doit et que vous essuyez quand même une lettre de refus, cette fameuse lettre de refus du CRL, cette lettre écrite suivant la démarche sandwich, il va falloir lever la tête, se relever et dire si possible, il n’y a pas que le YALI. En fait, moi, je suis un leader né. Ce programme ne fera que me connecter au monde. Tant pis alors ou tant mieux, c’est selon. En plus, je garde pour moi tout ce que je vais partager avec ces autres jeunes du monde. Je garde donc tout ça pour moi. Oui, vous l’avez voulu.
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